Un contenu inapproprié

Vous pouvez avoir la dernière version du guide EVRAS (retirée de leur site pour être remaniée) ici 

On peut lire dans une lettre ouverte signée par un groupe de pédopsychiatres et publiée dans La Libre que "depuis le 12 juillet 2012, l’Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (Evras) fait partie des missions de l’enseignement obligatoire et doit donc être intégrée au programme tout au long de la scolarité. Afin de coordonner sa mise en œuvre, la Communauté française, la Région wallonne et la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale ont conclu un protocole d’accord en juin 2013.
Un nouveau protocole d’accord est attendu pour fin 2022 avec comme objectif de labelliser les seuls et uniques acteurs 'Evras' qui devront utiliser ce nouveau guide comme référentiel obligatoire. Jusqu’à ce jour, la liberté est certes encore laissée aux pouvoirs organisateurs et aux directions d’écoles d’organiser l’Evras de la manière qu’ils pensent être la plus adéquate. Mais une “Commission Éducation” au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles se tiendra le 13 décembre prochain pour discuter notamment de cette liberté."
Les parents sont rarement au courant de ces cours avant que cela ne soit donné et déjà beaucoup d'enfants ont été choqués par ces contenus.

A titre d'exemples, dans cette version du guide, on peut trouver :

  • p.160 qu'un enfant de 5 ans devrait "prendre conscience que son identité de genre peut être identique ou différente de celle assignée à la naissance."
 
  • p.162 qu'un enfant de 9 ans devrait "se sentir libre de questionner les normes et stéréotypes de genre pour trouver son point de confort. Il s'agit de l'ensemble des éléments pouvant être mis en place par une personne transgenre afin de favoriser le sentiment de bien être par rapport à sa propre identité de genre : adopter une démarche différente (ou pas), changer sa façon de s'habiller (ou pas), prendre des hormones (ou pas), recourir à des opérations chirurgicales (ou pas)."
   
  • La page 191 du guide précédent disant qu'un enfant de 9 ans devrait "se sentir libre d'envoyer des sextos et/ou des nudes dans le consentement." a été retirée sous la pression au parlement du député Nicolas Janssen. Mais c'est le seul changement et malheureusement on retrouve ces considérations ailleurs dans le nouveau guide, avec la même permissivité: 
    • P285. (Pour les 9-12 ans) : « Pouvoir appliquer les règles de base concernant l’envoi de photos intimes (nudes) »
    • P 288. « Reconnaître que les sextos ne sont pas une pratique problématique, s’ils sont faits en accord, dans le respect, et en confiance avec l’autre ».
 
  • p.210 qu'un enfant de 12 ans puisse "comprendre les usages de la pornographie, ses avantages et inconvénients..."

  • p.297 du guide écrit en écriture inclusive et qui emploie notamment les trois pronoms "il-elle-iel", on lit que: "les jeunes de 12 à 14 ans vont prendre de la distance vis-à-vis du discours de l'adulte, des figures parentales mais aussi vis-à-vis des valeurs familiales. Par ce biais, l'adolescent-e découvre qu'il existe une multitude d'opinions, des oppositions et qu'il est possible d'adhérer à l'un ou l'autre."

Ces textes sont en construction depuis 2018 et aucun pédopsychiatre, ni psychologue spécialisé dans l'enfance n'y a contribué.

Déjà en 2017 en France un groupe de professionnels de la santé mentale des enfants avait lancé une pétition en pointant toutes les raisons de stopper l'éducation sexuelle des enfants dans les écoles. 

En 2022 en Belgique un groupe de pédopsychiatre lance une nouvelle pétition contre l'EVRAS.

La sexualité de l'enfant est bien différente de celle de l'adulte. Elle n'est pas génitalisée. 

S'il arrive que des enfants jeunes se "tripotent", ils ne vont pas le faire de manière masturbatoire intensive car le plaisir qu'ils en retirent est bien inférieur à celui que l'on ressent quand la maturité sexuelle s'opère à l'adolescence.

Si l'enfant le fait de manière insistante, cela peut d'ailleurs être le signe qu'il a subi un abus sexuel.
Et même à l'adolescence, les premiers émois sont sources de vécus potentiellement bouleversants.
Comme le dit le Dr Régis Brunod, pédopsychiatre, ce n'est pas parce que le bébé a des jambes qu'il sait marcher.

Parler de sexualité à un enfant à la manière dont l'adulte pourrait la vivre vient introduire dans son psychisme un contenu pour lequel il n'est pas mûr.

Il peut vivre cela comme une tentative de séduction surtout de la part d'un étranger à la famille, ou comme un trauma.

On verra alors l'enfant se replier sur lui-même, développer des troubles alimentaires, des troubles du sommeil, des cauchemars, un retour d'énurésie ou d'encoprésie, de l'anxiété, une phobie du contact.
Il peut aussi être incité à s'hypersexualiser de manière précoce, ce qui le met en proie à des prédateurs adultes.

Tous les enfants ne sont pas pareils et leur imposer un contenu standardisé n'est pas judicieux. 
Et que dire d'enfants qui auraient vécu des traumatismes à ce niveau et qui se retrouveraient devant l'obligation de suivre un tel cours.

Il est de loin préférable d'apprendre à repérer le bon moment pour en parler en famille. 
Les familles peuvent demander conseil auprès de professionnels afin de trouver les bonnes approches.

De plus, les méthodes pédagogiques employées parlent la plupart du temps de la sexualité en l'isolant des éléments affectifs pourtant essentiels, pour en faire quelque chose de factuel ou une simple source de plaisir.

Des dérives se sont déjà observées aux Pays Bas et en France.

​Il est bien entendu utile de faire de la prévention auprès des jeunes en les mettant en garde contre les contenus pornographiques ou les dangers d'internet, mais pas en leur soumettant le contenu, ni en les incitant à y aller voir.

De même, il est possible de prôner la tolérance face aux minorités sans aller jusqu'à faire de la propagande pour le changement de genre.

Or c'est ce à quoi on assiste, avec le soutien des gouvernements, de l'OMS et de l'ONU et à travers la formation EVRAS

Outre les interpellations au parlement et la lettre des pédopsychiatres que vous trouvez dans les liens plus haut, vous pouvez lire aussi ici les mises en gardes de l'asbl "innocence en danger", dont les missions consistent en a protection de l'enfance.

Les demandes pour régir l'accès de la pornographie sur internet restent sans réponse.

Et malgré les interventions de professionnels de la santé mentale pour faire retirer le programme d'éducation sexuelle, il se maintient farouchement et devient même, selon le Ministre français Pap Ndiaye, une priorité en lieu et place des efforts nécessaires pour relever la qualité de l'enseignement devenue de plus en plus médiocre. 

C'est pourquoi, il n'y a pas d'alternative, pour protéger nos enfants, que de s'y opposer fermement.